Séminaire Animation et Salon de l’écologie 2019
Dernière mise à jour le 18 novembre 2020.
Animation en Éducation à l’Environnement et au Développement Durable (EEDD)
Parce que nous sommes convaincus que l’expérience du terrain est la meilleure façon d’apprendre, le séminaire « Animation EEDD » permet aux étudiants de première année de vivre l’animation nature.
Quels sont les rôles et fonctions d’un animateur nature ? Qu’est-ce que le risque et comment le percevoir ? Comment inviter les participants à se pencher sur la nature, à user de leurs sens pour la rencontrer, aller à son contact ? Toutes ces questions permettent aux étudiants de réfléchir au métier d’animateur(rice) nature ; ce faisant, ils comprennent quels sont les comportements à adopter et prennent conscience des responsabilités qu’ils auront.
L’animation en extérieur se construit, elle demande rigueur et anticipation
- Une bonne connaissance du terrain, pour identifier les risques et potentialités du lieu de l’animation.
- Une bonne connaissance du public accueilli, pour adapter son discours et identifier le niveau de vulgarisation.
- Une solide connaissance naturaliste, pour être dans le rôle d’un médiateur.
Fondé sur la pédagogie de projet, le séminaire est organisé en plusieurs phases
La première, appelée phase-contact, permet aux étudiants de vivre l’expérience du dehors, en tant que public. Découvrir, sentir, observer, toucher, se représenter la nature dans une alternance d’approches (sensorielles, émotionnelles ou artistiques, scientifiques) sont les objectifs de l’exercice.
Production anonyme du jeu d’écriture proposé :
Ici ce n’est pas comme ailleurs, c’est la garrigue, un endroit où il neige peu, où il ne pleut pas assez pour les lombrics ; c’est une vaste campagne qui sent le romarin.
Ici ce n’est pas comme ailleurs, la terre fraîche sent la groseille et les truites sensuelles s’envolent avec un broum retentissant.
La deuxième amène les étudiants à s’organiser en groupe de travail en fonction des compétences des uns et des autres, des intérêts et des affinités.
La troisième, appelée phase-projet, s’étale sur une durée plus longue que les précédentes et conduit les étudiants à concevoir une animation qu’ils seront amenés à réaliser, avec un vrai public, quinze jours plus tard, lors de journées de sensibilisation dans le cadre du Salon de l’écologie de Montpellier.
À la toute fin du séminaire, la phase de restitution (même si le projet n’est pas encore abouti), permet aux étudiants de s’exercer et d’identifier les atouts et faiblesses de leur animation.
Cet usage de la pédagogie par l’action est la ressource, l’essence même, amenant les apprenants à devenir autonomes, les préparant ainsi à l’exercice de leur futur métier.
Pour rendre vraiment concrète cette démarche d’apprentissage, les étudiants sont mis en situation de prestataires de service. Nous travaillons en étroite coopération avec les organisateurs du Salon de l’écologie pour élaborer une commande professionnelle qui oriente la phase-projet. Les travaux réalisés par les étudiants sont ainsi valorisés et sont représentatifs de la réalité des missions d’un animateur ou encore d’un technicien gestionnaire d’espaces naturels amené à présenter son travail au quotidien.
Une expérience riche, parfois éprouvante mais ô combien formatrice !
Production anonyme à la façon d’un haïku en fin de séminaire
L’animation zen
La clef pour réussir et
Renforcer les liens
Plic, plac, ploc il pleut
Tombe la pluie sur le sol
Chaussettes trempées
Article rédigé par Dherbomez Marie et Vigouroux Jean Pierre.