A l’instar de l’unité d’enseignement du tronc commun relative à l’étude naturaliste en contexte continental, l’objectif de cet enseignement optionnel consiste à former les futurs experts naturalistes, cette fois en contexte tropical. Le déroulement est sensiblement le même : identification spécifique, méthodes et protocoles réalisés habituellement au sein de l’écosystème tropical et mesures de gestion spécifique et adaptées.
La grande différence avec le tronc commun réside dans la compréhension du contexte tropical, avec une considération des différents biomes permettant de comprendre ce contexte particulier dans un premier temps.
Ensuite sont abordés divers taxons représentatifs du contexte tropical, comme les amphibiens (exemple des dendrobates), les reptiles (grands serpents, iguanes, crocodiles…), les oiseaux, mais aussi les primates, les chauves-souris (exemple des espèces frugivores ou nectarivores) et autres mammifères caractéristiques (grands prédateurs), les arthropodes (insectes, arachnides, scorpions…) sans oublier la flore tropicale extrêmement variée.
Pour tous ces taxons, et au regard de la très grande diversité spécifique pouvant être retrouvée en contexte tropical, l’accent est placé sur certaines familles caractéristiques mais toutes les espèces ne peuvent pas être abordées, d’autant que de nombreux pays et continents sont concernés.
Concernant les méthodes d’inventaires, les différents enseignements permettent de mieux comprendre les techniques d’inventaires de la canopée et en sous-bois par exemple en ce qui concerne la forêt tropicale mais également d’autres techniques particulières mises en place en savanes ou dans des mangroves pour exemple.
Un point est également fait sur les méthodes et outils innovants en contexte tropical, permettant aux étudiants d’avoir des connaissances sur les logiciels, matériels spécifiques ou application intéressants pour l’expertise naturaliste dans ce type de milieux.
L’objectif est vraiment de former les étudiants à une approche naturaliste moins focalisée sur les écosystèmes continentaux. Cette unité d’enseignement utilise donc beaucoup les photographies d’espèces, notamment pour l’identification des critères, mais aussi pour illustrer les propos de l’enseignant, tant cet univers peut paraître éloigné pour certains.
Les mises en situation et les études de cas sont également au cœur de cette unité d’enseignement. Le voyage d’étude en Guyane, se déroulant en début d’année scolaire, permet également d’avoir une base de travail pour la suite, notamment vis-à-vis des espèces contactées et photographiées par les étudiants lors des sorties de terrain sur place, et des méthodes d’inventaires ou de suivis abordées.
Dans ce cadre, de nombreux partenariats ont été effectués et garantissent la rencontre et l’échange avec de nombreux acteurs de l’expertise naturaliste guyanaise.
Dernière mise à jour le 2 septembre 2021.